23 décembre 2006

Manifeste contre la banalité

Ce weekend corrézien m’a permis de prendre conscience d’une chose : j’ai horreur de la banalité. Plus, elle me fait peur. Pourvoir anticiper la réaction de son interlocuteur, la banalité qui s’installe a quelque chose de terrifiant. Outre le fait que cela se rapproche du grand rêve inavoué des économistes néo-classiques, à savoir résumer l’homme à un belle fonction mathématique F(humanité) “Pure et Parfaite”, cela renvoi à une idée d’uniformisation de la société. Certes, il est confortable se se blottir dans le cadre douillet de la banalité où tout est programmé, minuté, réglé comme un partition de Bach, mais ce replis “sécuritaire” est quelque part une aliénation de la liberté. En effet, si je ne suis libre qu’en puissance, et que je m’enferme dans le cadre réconfortant de l’habitude (ou des habitudes), comment exercer de façon absolue et en acte ma liberté ? Pour Sartre, l’homme est “condamné à être libre”, mais en faisant toujours les mêmes actes aux mêmes moments, inlassablement, quelque part, j’aliène ma liberté je fuis le choix de façon presque inconsciente. En répondant toujours la même chose à une question parce que j’ai toujours répondu comme cela, je “court-circuite” ma raison, mon esprit (et surtout mon esprit critique le cas échéant) et je devient une sorte de fanatique qui réait plus qu’il n’agit. Certes, cela n’a pas beaucoup d’incidence lorsqu’il s’agit de dire bonjour à ses collègues de bureau, mais peut avoir une portée toute autre lors d’une élection par exemple… Alors mettons un peu d’imprévu dans notre vie, c’est pour la bonne cause !

10 décembre 2006

8 décembre

Je relate ici l'appel qu'a publié Yoko Ono, femme de J. Lennon dans le NewYork Times et dans la plus parts des journeaux du monde. Sur une page blanche on pouvait lire ceci :

Le 8 décembre approche de nouveau. Chaque année, à cette date, j'entends beaucoup de gens du monde entier qui se souviennent de mon mari et de son message de paix.

Ils écrivent pour me dire qu'ils pensent à John Lennon à cette date et à comment il a été tué, à 40 ans, alors qu'il avait encore tant de vie devant lui.
A ceux qui ont perdu des proches sans raison: pardonnez-nous de n'avoir pas été capables de stopper la tragédie. Nous prions pour que les blessures se referment.
Aux soldats de tous les pays et de tous les siècles, qui ont été mutilés à vie ou qui ont perdu la vie: pardonnez-nous nos erreurs de jugements
A ceux qui ont été maltraités ou torturés: pardonnez-nous d'avoir permis que cela se passe
En tant que veuve d'une personne ayant été tuée par un acte de violence, je ne sais pas si je suis prête à pardonner à celui qui a appuyé sur la gachette. Je suis sure que les victimes de violence ressentent la même chose. Mais guérir est ce dont le monde a besoin de manière urgente. Alors refermons les blessures ensemble.

Ce cri, qui semble presque anachronique aujourd'hui nous renvoi à cette formidable époque où tout paraissait possible, où la recherche d'une société meilleure ne paraissait pas farfelu où le mot "paix" n'était pas naïf.
Merci à toi Yoko de nous faire revivre ces moments 'Imagine all the people leaving life in peace' disaist Yohn, aujourd'hui d'imaginations semble bien loin....

07 juillet 2006

Petite pensée politique (en direct de mon bain)


A quoi sert l'utopie ? A quoi bon croire en des idéaux ? La chute de l'URSS, l'échec de la révolution culturelle, la dévalorisation de mai 68... Touts ces évennement semblent montrer une tendance : un déclin des idéologie. Alors ce matin, dans mon bain je me suis intérogé : A quoi bon ? A quoi bon s'engager, pourquoi faire des sacrifices ? "Mourrir pour des idées, l'idée est exéllante, moi j'ai faillit mourir de ne l'avoir pas eu..." chantait Brassens. Pourquoi perdre plusieurs journées de cours dans la contestation d'une loi qui ne me concerne que peu ? A quoi bon espérer une société plus juste, plus équitable, alors que le capitalisme régne en despote ? Ne vaudrait il pas mieux rester dans son bain chaud et se laisser aller à la compétition ?

C'est alors que je me suis remémoré cette phrase merveilleuse d'Eduardo Galeano :

"L'utopie est à l'horizon. Quand je fais deux pas vers elle, Elle s'éloigne de deux pas. Je fais dix pas et elle est dix pas plus loin. À quoi sert l'utopie ? Elle sert à ça, à avancer."

Alors je me suis senti réconforté. Même le plus infime les combat envaut la peine s'il est juste. Bonne journée à tous, et restez vigilants.

06 juillet 2006

Reise nach Toulouse

Maintenant que l'année scolaire est terminée, que le BAC est fini, que les résultats sont connus, que les soucis d'orientations se sont évaporés, que j'ai du temps à perdre, je peux me consacrer à la vie de ce blog racontant ma"niaiseuse" vie.

Hier je suis allé m'inscrire à la fac de Toulouse en licence d'économie. Départ 7h30 de Brive je passe chercher deux blaireaux qui se sont dévoués àm'accompager (à savoir Alexandre et sophie). Le voyage se passe sans incidents notables sur des airs variés (Queen,Camille (j'ai cru qu'Alexandre allait nous faire un syncope), mais aussi du "bignou" dans la grande tradition celtique ^^ ).

Arrivés à Toulouse nos blaireaux provinciaux sont un peu déstabilisés par tant de voiture et la première difficulté de la journée se présente : trouve rune place de parking. Nous faisons le choix d'un parking souterrain. Enfin la place providentielle se présente à nous étage 4, place 605.

Premier objectif de la journée trouver à se nourrir guidés par la fantastique Sophie (voir ci-après), qui trouva avec brillo la Strasburg Strasse (nous emprunterons la rue de"la verge d'or" -ceci est pour Cécile uniquement),ce premier objectif fut remplis sans trop de difficulté.

Deuxième objectif, trouver la fac de science éco toujours guidés par sophie qui avait réussi le premier test, nous partons à la recherche de la rue des puits creusés."- Je te dis que c'est à droite. - Mais non c'est là! - et là normalement... non c'est pas ca...". J'adore cette ville, un passant ému par notre situation vient spontanément nous voir et nous indiquer le chemin. 5 minutes plus tard nous voilà dans le hall de la fac. Je m'apprête a retiré mon dossier quand une étudiante viens me vendre un abonnement à une revue "non merci je vais d'abord m'inscrire". Sur ce c'est un étudiant de la Cé (confédération étudiante) qui vient m'aborder, n'étant pas très enclin à m'entretenir avec des "collabos affiliés à la CFTC" et encore moins à adhérer,j'écourte au maximum notre entrevue. A peine levé me voilà contraint d'écouter une étudiante convertie en représentante essayant de me vendre une mutuelledont je n'avais pas besoin. Au moment de sortir c'est encore l'OFUP qui nous tombe à nouveau dessus. C'en est trop ! Nous nous enfuyons avec les blaireaux.

Au cours de notre fuite, nous nous arrêtons devant la vitrine d'une agence immobilière pour se renseigner sur des studios à louer. C'est à ce moment qu'un autre passant nous aborde "- N'allez pas dans cette agence c'est des arnaqueurs ! Allez plutôt à la rue des Colombettes. Mon cousin Rachid à trouvé un super appart pas cher !" "- Ah..." "- Tu sais où c'est ?" "- non" "- C'est simple prends à droite, non à gauche, oui à gauche là t'arrive à la FNAC, tu prend au square Wilson. C'est bon ?" "- heu..." "- Bon oublie ce que j't'ai dit à la Fnac à droite rue des Colombettes. Y'en a pour 10 minutes !" "- D'accord merci". Nous mirent 1h30 à trouver la rue des Colombettes. Mettant tous nos espoir en Sophie, nous avons parcourus tous le centre ville de Toulouse, demandant notre chemin, dans toute les directions.

Enfin l'agence immobilière. Je prends les références de deux ou trois studios. Nous reprenons la voiture vers Brive city.

BILAN de cette journée :

1 - La fac est un lieu extrêmement commercial.

2 - Quand il s'agit de manger toujours suivre le sens de l'orientation de Sophie.

3 - Pour tout autre déplacement de pas se faire guider par Sophie.

Blogged with Flock

16 février 2006

Let's go !

Un blog ? Mais pourquoi faire ?

Voila ce que j'aurais pu répondre à qui m'aurait proposer de créer un de ces journaux intimes pas si intimes que cela. Mais voila, ayant du temps (à perdre ?) je me lance quand même (seul les imbéciles ne changent pas d'avis).

Bon pour la forme c'est fait mais sur le fond ?

Ne vous attendez pas à trouver ici des messages du genre "Lui c mon meilleur pote, il est tros cool !!! ptdr", je n'en vois pas l'intérêt. Je pense que ce lieu d'expression sera, toute proportion gardée et en toute modestie, un support me permettant de partager mes points de vues sur l'actualité et le monde qui nous entoure.

Évidemment cela peut paraître un peu prétentieux. Je ne sais pas si je vais m'y tenir et comment sera ce blog dans le futur... Juste wait and see...