10 décembre 2006

8 décembre

Je relate ici l'appel qu'a publié Yoko Ono, femme de J. Lennon dans le NewYork Times et dans la plus parts des journeaux du monde. Sur une page blanche on pouvait lire ceci :

Le 8 décembre approche de nouveau. Chaque année, à cette date, j'entends beaucoup de gens du monde entier qui se souviennent de mon mari et de son message de paix.

Ils écrivent pour me dire qu'ils pensent à John Lennon à cette date et à comment il a été tué, à 40 ans, alors qu'il avait encore tant de vie devant lui.
A ceux qui ont perdu des proches sans raison: pardonnez-nous de n'avoir pas été capables de stopper la tragédie. Nous prions pour que les blessures se referment.
Aux soldats de tous les pays et de tous les siècles, qui ont été mutilés à vie ou qui ont perdu la vie: pardonnez-nous nos erreurs de jugements
A ceux qui ont été maltraités ou torturés: pardonnez-nous d'avoir permis que cela se passe
En tant que veuve d'une personne ayant été tuée par un acte de violence, je ne sais pas si je suis prête à pardonner à celui qui a appuyé sur la gachette. Je suis sure que les victimes de violence ressentent la même chose. Mais guérir est ce dont le monde a besoin de manière urgente. Alors refermons les blessures ensemble.

Ce cri, qui semble presque anachronique aujourd'hui nous renvoi à cette formidable époque où tout paraissait possible, où la recherche d'une société meilleure ne paraissait pas farfelu où le mot "paix" n'était pas naïf.
Merci à toi Yoko de nous faire revivre ces moments 'Imagine all the people leaving life in peace' disaist Yohn, aujourd'hui d'imaginations semble bien loin....

1 commentaire:

Unknown a dit…

Merci de cette pensée qui touche peut-être plus que tu ne l'imagines... En quoi la paix pour aujourd'hui serait utopique, mon frère ? Il faut avoir la force de rêver encore, ne serait-ce que pour "ceux qui ont été maltraités ou torturés" et les autres ...